Tuesday, February 5, 2008

L`historiographie québécoise : un présent décevant

Donc, je suis dans la belle vile de Québec ce soir, une journée pleine de neige, un peu comme à Ottawa dernièrement. Je suis ici pour un colloque à Laval, un colloque qui a pour thème le 400ième de la ville de Québec.

Ce soir, j`ai pu observé une conférence par deux historiens bien connu du Québec, soit Jacques Mathieu et Jacques Lacoursière. Comme un de mes intérêts principaux pour ma propre dissertation sont les commémorations cette année à Québec, je me disais chanceux de pouvoir entendre deux grands historiens jaser à ce sujet. Cependant, j`ai été déçu par leurs rapports sur l`histoire canadienne-française.

Leur conférence me rappelait d`une manifestation nationaliste, appuyé par un ton d`objectivité remarquablement naïf. C`est un peu comme s`ils étaient à la recherche d`un `nous` francophone non-problématisé. Quoique c`était peut être un projet admirable à un certain, et même ce j`écris maladroitement, époque, de nos jours ça me semble terriblement dépourvu.

Qui sont ces gens, scientistes qu`ils se considèrent, près à revendiquer un passé imaginaire pour le présent, tout en faisant semblant que le passé parle pour lui-même. Je ne peux même pas commencer à déconstruire leur discours, mais pour le moment, le point que je veux faire c`est justement ça - qu`il y a un manque important d`histoire critique, avec un regard sur les relations coloniales du passé et particulièrement du présent, au Québec, et que c`est passé le temps pour des interventions majeures.

Pour finir, ce soir j`ai assisté à un discours sur 400 ans d`histoire français dans les Amériques, et la seule fois que la question de respect ou de responsabilité a survenu c`est en considérant comment les nouveaux-arrivants au Québec doivent respecter la culture québécoise. Parle-moi d`une historiographie arrièrée.

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